Dissertação
A responsabilidade social das empresas transnacionais chinesas ligadas à mineração na República Democrática do Congo em matéria de exploração de trabalho infantil: potencialidades e limites
Fecha
2023-08-02Autor
Franco, Vilso da Silva
Institución
Resumen
Characteristics of the current global economic model make it possible to intensify transnational
business operations and decentralize production processes. Taking advantage of this possibility, the
Chinese, in their stubborn saga to meet the needs of their dizzying economy, searched the world in
search of mining concessions, until finding in the DRC, a significant part of the raw materials they so
much need to operate their machine economic. The impasse is that the practices of relocation and
internalization of Chinese transnational companies have been constantly motivated by the obtaining of
advantages related to access to raw materials at affordable prices, non-compliance with labor and
socio-environmental regulations and exploitation of child labor in their value chains. From another
point of view, the mining industry is an important source of revenue for the DRC economy. It also
represents one of the most dangerous sectors of work, particularly critical to the thousands of
Congolese children for whom this activity symbolizes a source of livelihood. The dangers are so
obvious and extreme that there are no conditions – including poverty – under which child labor in
mining can be tolerated. In this work there are children who collect rocks containing cobalt, wash
them and separate this ore before being sold to Chinese ETNs for the manufacture of smartphones,
computers, video games, electric cars, among others. There are also others that, thanks to their small
physical constitution, are the only ones able to penetrate the narrow galleries where they obtain, for
example, coltan, an ore widely used in the manufacture of hi-tech devices. It is estimated that for every
kilo of coltan extracted, two children die. It is in this context that the problem that guides this research
emerges: What are the potentials and limits of domestic, regional and global legal instruments that can
be mobilized, in terms of attribution of Social Responsibility to Chinese TNCs linked to the mining
sector, in view of the exploitation of child labor between 2014 and 2019 in the DRC? To face this
research problem, the first part of the research will focus on the analysis of the world of “being”, of
objective and subjective realities, that is, the world of facts that involve Sino-Congolese relations,
specifically, the triad Congolese state, Chinese ETNs and child labor exploitation. The second part of
this research will focus on the analysis of the duties and guidelines attached to the main legal and
normative instruments that can be mobilized, in matters of Corporate Social Responsibility. Finally,
the social accountability strategies of Chinese TNCs tested in this research will be presented. The
basic theory that will guide this work is Amartya Sen's theory of achievement-focused justice. In the
first part of this research, the dialectical approach method will be used, while in the second part, the
comparative and hypothetical-deductive methods will be used. The procedure that will be adopted is
the bibliographical research in primary and secondary sources, combined with the analysis of
quantitative and qualitative data. Les caractéristiques du modèle économique mondial actuel permettent d'intensifier les opérations
commerciales transnationales et de décentraliser les processus de production. Profitant de cette
possibilité, les Chinois, dans leur saga obstinée pour répondre aux besoins de leur économie
vertigineuse, ont parcouru le monde à la recherche de concessions minières, jusqu'à trouver en RDC,
une partie importante des matières premières dont ils ont tant besoin pour faire fonctionner leur
machine économique. L'impasse est que les pratiques de relocalisation et d'internalisation des
entreprises transnationales chinoises (ETN) ont été constamment motivées par l'obtention d'avantages
liés à l'accès à des matières premières à des prix abordables, le non-respect des réglementations du
travail, réglementations sociales et environnementales et à l'exploitation du travail des enfants dans les
leurs chaînes de valeur. D'un autre point de vue, l'industrie minière est une source importante de
revenus pour l'économie de la RDC. Elle représente également l'un des secteurs de travail les plus
dangereux, particulièrement critique pour les milliers d'enfants congolais pour qui cette activité
symbolise une source de subsistance. Les dangers sont si évidents et extrêmes qu'il n'y a aucune
condition – y compris la pauvreté – dans laquelle le travail des enfants dans les mines peut être toléré.
Dans ce travail, il y a des enfants qui collectent des roches contenant du cobalt, les lavent et séparent
ce minerai avant d'être vendu aux ETNs chinoises, pour la fabrication de smartphones, ordinateurs,
jeux vidéo, voitures électriques, entre autres. Il y en a aussi d'autres qui, grâce à leur petite constitution
physique, sont les seuls à pouvoir pénétrer dans les galeries étroites où ils obtiennent, par exemple, le
coltan, un minerai largement utilisé dans la fabrication d'appareils de haute technologie. On estime que
pour chaque kilo de coltan extrait, deux enfants meurent. C'est dans ce contexte qu'émerge la
problématique qui guide cette recherche: Quelles sont les potentialités et les limites des instruments
juridiques nationaux, régionaux et mondiaux mobilisables, en termes d'attribution de Responsabilité
Sociale aux ETNs chinoises liées au secteur minier, face à l'exploitation du travail des enfants, entre
2014 et 2019, en RDC? Pour faire face à ce problème, la première partie de la recherche portera sur
l'analyse du monde de “l’être”, des réalités objectives et subjectives, c'est-à-dire le monde des faits qui
mettent en jeu les relations sino-congolaises, plus précisément, la triade congolaise composée de l'État,
les ETNs chinoises et l'exploitation du travail des enfants. La deuxième partie des travaux sera centrée
sur l'analyse des devoirs et orientations attachés aux principaux instruments juridiques et normatifs
mobilisables, en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises. Enfin, les stratégies de
responsabilité sociale des ETNs chinoises testées dans cette recherche seront présentées. La théorie
sous-jacente qui guidera ce travail est la théorie de la justice centrée sur les réalisations d'Amartya
Sen. Dans la première partie de cette recherche, la méthode de l'approche dialectique sera utilisée,
tandis que dans la seconde partie, les méthodes comparative et hypothético-déductive seront utilisées.
La procédure qui sera adoptée est la recherche bibliographique dans les sources primaires et
secondaires, combinée à l'analyse de données quantitatives et qualitatives.