The ethnographic approach to literary translation offers, undoubtedly, many avenues yet to be explored. If we can consider translation to be a perpetual search for a possibility, dialogic translation consists of waging with the ‘other’–be they present physically and/or metaphysically–the battle for meaning. The n’zassa approach has no aim but to both reinforce the translator’s visibility and build a trustworthy relationship with (trans)readers. I argue that every translation act is–or should be–based, to some extent, on a n’zassa approach, which sees translation practice as a collaborative activity, and its product, a collective construct wherein writers, translators and readers are Meaning Weavers. Each text carries an embryo of such an encounter, which stems from and results in mutual influences. With regard to the relation ethnography-translation, Buzelin (2004, 2005), Ferreira (2014, 2017) and Wolf’s (2000) discussions prove fundamental. I conclude that Adiaffi’s n’zassa, read through the lens of Latour’s (2008) ant, helps reduce information lost and gives the translator a type of immediate collective acceptance. It is only through dialogue between subjects and forms, between divergent and convergent choices in the practice of translation that one can strive for a real and inclusive knowledge economy.Sin duda, el enfoque etnográfico en la traducción literaria ofrece muchas posibilidades sin explorar. Si se considera a la traducción una búsqueda perpetua de posibilidad, la traducción dialógica consiste en librar contra el otro –sea su presencia física o metafísica– la batalla por el sentido. El enfoque n’zassa busca tanto reforzar la visibilidad del traductor como construir una relación de confianza con los (trans)lectores. Defiendo que todo acto traductivo está –o debería estar–basado en cierta medida en un enfoque n’zassa, que ve en la traducción una actividad colaborativa y en su producto una construcción colectiva, en la que los escritores, traductores y lectores son tejedores de sentido. Sobre la relación entre etnografía y traducción, los trabajos de Buzelin (2004, 2005), Ferreira (2014, 2017) y Wolf (2010) son fundamentales. Concluyo que la lectura del n’zassa adiaffiano, desde la perspectiva de la teoría del actor-red de Latour, ayuda a reducir la pérdida de información y le otorga al traductor una especie de aceptación colectiva inmediata. Solo a través del diálogo entre sujetos y formas, y entre decisiones divergentes o convergentes en la práctica traductiva, se puede esperar una economía real e inclusiva del conocimiento.L’approche ethnographique à la traduction offre, sans aucun doute, de nombreuses pistes à explorer. Si l’on considère la traduction comme une perpétuelle quête de possibilité, la traduction dialogique consiste donc à engager avec l’autre – puisse celui-ci être présent physiquement et/ou métaphysiquement – la bataille du sens. L’approche n’zassa vise non seulement à renforcer la visibilité du traducteur mais à construire une relation de confiance avec les translecteurs. Je défends que tout acte traductif est – ou devrait être – à certains égards, mené à partir d’une approche n’zassa qui voit en la pratique traductive une activité collaborative et son produit, une construction collective à laquelle les écrivains, les traducteurs et les lecteurs prennent part en tant que tisseurs de sens. Chaque texte porte ainsi un fœtus de cette rencontre qui découle et se somme par des influences mutuelles. Pour ce qui concerne la relation ethnographie-traduction, les travaux de Buzelin (2004, 2005), Ferreira (2014, 2017) et ceux de Wolf (2000) ont été fondamentaux. Je conclus que le n’zassa adiaffien lu à travers le prisme de la tar permet de réduire la perte d’informations permettant au traducteur de jouir d’une forme d’acceptation collective spontanée. Ce n’est qu’à travers le dialogue entre sujets et formes, entre choix divergents et/ou convergents opérés au cours du processus de traduction que l’on peut espérer une économie de savoir réelle et inclusive.