Translator training has, in some Latin American and most European contexts, traditionally been based on competencies, combining theory and practice to meet the demands of occupational settings. However, if competencies are part of translator training, why is it so difficult for students to integrate what they have learned about different areas and subjects into knowledge they can apply when facing a real translation project? The explanation for this issue partially lies in the fact that in Chile undergraduate translation programs do not currently require a minimum level of second-language proficiency. This results in a wide gap between theory and practice, since it is not possible for students to translate right from the beginning in their first year of study. This, in turn, leads to a dissociated presentation of course contents. In response, two teaching methods —task-based learning and project-based learning— were examined in the classroom in order to assess their applicability to integrating the components of translation competence. Finally, a teaching method that involves moving from task-based learning to project-based learning in the classroom is presented.La formación de traductores se ha fundado tradicionalmente sobre la base de competencias, lo que ha permitido que el aprendizaje tanto teórico como práctico satisfaga las demandas de los contextos ocupacionales. Entonces, si las competencias son parte de la formación de traductores ¿por qué resulta tan difícil que los estudiantes logren la integración del aprendizaje de diversas áreas y materias al momento de enfrentar un proyecto real de traducción? Parte de la explicación a este problema radica en que, en el contexto nacional chileno, los programas de formación de pregrado actuales no exigen un estándar mínimo de manejo en la segunda lengua de trabajo, lo que genera un distanciamiento importante entre la teoría y la práctica, al no poder traducir desde primer año de estudios; esto, a su vez, acarrea, la presentación disociada de contenidos. En respuesta a lo planteado, se revisaron dos metodologías de trabajo en el aula: el enfoque por tareas y el aprendizaje basado en proyectos, con el fin de evaluar su pertinencia para la integración de los componentes de la competencia traductora. Finalmente, se presenta una propuesta didáctica para transitar en el aula desde el aprendizaje por tareas al aprendizaje basado en proyectos.La formation professionnelle des traducteurs, dans certains contextes latino-américains et dans la plupart des contextes européens, s’est fondée sur un modèle de compétences qui a permis à la fois d’enseigner et d’apprendre la théorie et la pratique de la traduction pour répondre aux exigences des environnements professionnels. Alors, nous nous demandons pourquoi les étudiants ne réussissent pas si facilement à faire l’intégration des connaissances déjà acquises sur différents sujets et disciplines quand il faut faire face à un projet de traduction réel. Cette question peut être répondue partiellement aujourd’hui au Chili quand on voit que pour s’inscrire aux programmes universitaires de formation en traduction on n’a pas besoin de montrer que l’on est en possession d’un niveau de maîtrise, même minimum, de la deuxième langue de travail. Ceci provoque un décalage important entre la théorie et la pratique pendant la période de formation car l’étudiant n’est pas capable de bien traduire à partir de sa première année d’études. Ceci entraine une présentation dissociée des contenus théoriques et pratiques aux étudiants. Afin d’évaluer sa pertinence dans l’intégration des composantes de la compétence en traduction, deux méthodes de travail dans la salle de classe —l’approche par tâches et l’apprentissage par projets— ont été analysée. Enfin, une proposition didactique est présentée pour passer de l’apprentissage par tâches à l’apprentissage par projets.