Investigating the factors that influence decision-making within the translation process has become a recurrent necessity in the literature. In this paper, framed within counter-hegemonic legal translation, we address one of these factors: texts’ ideology. Here we demonstrate that the critical contrastive analysis proposed can be a useful tool for reflection for legal translators in order to reveal the ideology underlying lexical choices both in their source texts and in the parallel texts consulted in search of lex­ical equivalents in the target language. To do so, focusing on the case of administrative texts, we pres­ent a case study framed within an authentic translation assignment, in which, by using Fairclough’s three-dimensional critical discourse analysis model, we perform a critical contrastive analysis of a Spanish immigration form (our source text) and its analogous immigration form in the United King­dom (our parallel text). Our findings suggest that, in our case study, the analysis performed favours not only a critical reflection on how power and domination are reproduced in the texts analysed, but also on how certain lexical selections may contribute to legitimizing the dominant ideology underly­ing them if chosen as lexical equivalents in the translation process.La necesidad de investigar los factores que influyen en el proceso de toma de decisiones en una traducción es recurrente en la literatura. En esta investigación abordamos uno de esos factores, la ideología presente en los textos, centrándonos en un estudio enmarcado en la traducción jurídica con­trahegemónica. En este artículo demostramos que el análisis contrastivo crítico planteado puede ser una herramienta de reflexión útil para revelar la ideología que subyace al uso del léxico en los textos de esta especialidad, tanto del texto origen como de los textos paralelos consultados en búsqueda de equivalentes para la traducción. Centrándonos en el caso de los textos administrativos, abordamos un estudio de caso en el marco de un encargo de traducción real, y realizamos un análisis contrastivo crítico de dos solicitudes de extranjería análogas en España (texto origen) y en el Reino Unido (texto paralelo), empleando el modelo tridimensional de análisis crítico del discurso de Fairclough. Los re­sultados obtenidos muestran que, en nuestro estudio de caso, los datos provistos por el análisis no solo favorecen la reflexión sobre cómo el poder y la dominación se reproducen en los textos analizados, sino también sobre cómo la elección de ciertas unidades léxicas en la traducción puede contribuir a la legitimación de la ideología dominante que subyace a ellas.La nécessité d’étudier les facteurs qui influencent la prise de décision pendant le processus de traduc­tion a suscité un intérêt croissant dans la littérature concernée. Nous avons donc l’intention d’aborder, avec cet article, l’un de ces facteurs, l’idéologie de textes en traduction juridique, en nous concen­trant sur une étude encadrée dans la traduction juridique contre-hégémonique. Nous démontrons que l’analyse critique contrastive proposée peut être un outil de réflexion utile aux traducteurs juridiques pour révéler l’idéologie qui sous-tend l’utilisation du lexique, tant dans le texte de départ que dans les textes parallèles consultés à la recherche d’équivalents pour la traduction. Pour ce faire, en nous concentrant sur le cas des textes administratifs, nous présentons une étude de cas dans le cadre d’un projet de traduction réel, dans lequel, en utilisant le modèle tridimensionnel d’analyse critique du dis­cours de Fairclough, nous effectuons une analyse critique contrastive d’un formulaire d’immigration espagnol (notre texte de départ) et de son analogue au Royaume-Uni (notre texte parallèle). Les résul­tats obtenus montrent que, dans notre étude de cas, cette analyse favorise une réflexion sur la manière dont le pouvoir et la domination sont reproduits dans les textes analysés, et aussi, sur la manière dont le choix de certaines unités lexicales dans la traduction peut contribuer à la légitimation de l’idéologie dominante qui les sous-tend.