Tese
“Eu não sou essa escrita aí e, ao mesmo tempo, essa escrita é minha!”: por uma problematização enunciativa benvenistiana para o ensino de escrita
Fecha
2016-03-29Autor
Stein, Jorama de Quadros
Resumen
Cette thèse a pour objectif général de proposer une notion d’écriture à partir des formulations de Benveniste, qui contribue à une re-signification de l’enseignement d’écriture dans le cadre académique. Du point de vue théorique, i) je m’interroge pour faire le récit et ii) je m’interroge pour dériver. Pour le premier, interrogée par la demande de l’enseignement d’écriture, je produis un récit d’expérience à partir des classes observées dans un cours de production textuelle à une université privée du sud du Brésil, de deux versions de texte produites par deux étudiants et de l’interlocution que j’ai eue avec eux. Pour le second, à partir de l’étude de la triade conceptuelle intersubjetivité, référence et sens, articulée à la théorie générale du langage de Benveniste, je détaille le cours sur l’écriture de l’oeuvre Dernières Leçons et j’en dérive les principes pour une notion d’écriture. Du point de vue analytique, en ayant par catégorie d’analyse la référence sur l’écriture, i) je (m’) interroge pour problematiser et ii) j’interroge pour proposer. D’abord, je sélectionne des passages du récit produit où il est possible d’identifier la constitution d’une notion d’écriture et je les problématise en vérifiant dans quelle mesure chacune des notions présentées s’articule avec les principes sur l’écriture qui derivent de l’oeuvre de Benveniste. Ensuite, à partir d’un panorama de l’analyse, je propose une notion d’écriture pour l’enseignement à l’université. Dans la problématisation du récit, l’écriture est abordée comme grammaire, comme processus, comme élaboration, comme défis et comme expérience. Elle encore, parmi d’autres questions, suppose une interlocution. Cette construction, alliée à la notion d’écriture en Benveniste, crée un besoin de mobilisation d’écriture, qui ne peut être nourrie que par un lien entre le professeur-reviseur et l’étudiant-scripteur dans le processus d’écriture, en favorisant que l’étudiant soit le protagoniste d’une énonciation dans un système qui ne se limite pas à la langue ni est qu’une simple représentation de la parole, mais qui convoque une expérience de lien dans et par le langage à fin qui s’établisse une écriture qui sert à vivre.