Article (Journal/Review)
O Rio de Janeiro e o Estado Nacional (1946-2010)
Fecha
2013-09-01Registro en:
Dados. Instituto de Estudos Sociais e Políticos (IESP) da Universidade do Estado do Rio de Janeiro (UERJ), v. 56, n. 3, p. 467-496, 2013.
0011-5258
10.1590/S0011-52582013000300001
S0011-52582013000300001.pdf
S0011-52582013000300001
Autor
Amorim Neto, Octavio
Santos, Fabiano
Institución
Resumen
This article argues that the political heft of a specific state (Rio de Janeiro) within the Federative Republic of Brazil has to do with how state party politics relates to the national party politics. The article assesses the decline in Rio's role in national politics before and after transfer of the national capital to Brasilia in 1960 and the fusion of Guanabara with the former state of Rio de Janeiro in 1975. The article draws on previously unpublished data and proposes two hypotheses: (1) the share of cabinet posts held by politicians from Rio de Janeiro is largely a function of the state's relative weight in the main governing parties' delegations in the Chamber of Deputies and (2) that the strengthening of the Federal government since the promulgation of the 1988 Constitution prompted Rio to adjust to the party alliances forged by the various Presidents, thereby contributing to a relatively recovery of the state's national political influence in the first decade of the 21st century. Finally, the article provides a normative reflection on the consequences, for Brazil, of Rio de Janeiro's political and economic decline. Dans cet article, on montre que la trajectoire politique d'un État brésilien particulier, celui de Rio de Janeiro, au sein d'une république fédérative, adopte la façon dont les contours plus généraux de sa politique sont reliés au cadre politique et à celui des partis, à l'échelon national. On évalue le déclin du rôle de l'état dans la politique nationale avant et après le transfert de la capitale à Brasília en 1960 et à partir de la fusion de l'État de Guanabara avec l'ancien État de Rio de Janeiro en 1975, par le biais de vérifications empiriques inédites, alliées à deux hypothèses: (1) la participation d'hommes politiques de Rio dans les cabinets présidentiels est, pour une large part, fonction du poids relatif de l'État dans les groupes de députés fédéraux des principaux partis présents au gouvernement; et 2) le renforcement du gouvernement central depuis la Constitution de 1988 a stimulé Rio à s'ajuster aux alliances entre partis passées par les présidents, ce qui a contribué à un relatif rétablissement de l'influence nationale de l'État dans les dix premières années du XXIe siècle. On arrive, enfin, à une réflexion de type normatif concernant les conséquences, pour le Brésil, du déclin politique et économique de l'État.