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The lizard abides: Cold hardiness and winter refuges of Liolaemus pictus argentinus in Patagonia, Argentina
Fecha
2019-01Registro en:
Cecchetto, Nicolas Rodolfo; Medina, Susana Marlin; Taussig, Sergio; Ibarguengoytía, Nora; The lizard abides: Cold hardiness and winter refuges of Liolaemus pictus argentinus in Patagonia, Argentina; National Research Council Canada-NRC Research Press; Canadian Journal of Zoology; 97; 9; 1-2019; 773-782
0008-4301
1480-3283
CONICET Digital
CONICET
Autor
Cecchetto, Nicolas Rodolfo
Medina, Susana Marlin
Taussig, Sergio
Ibarguengoytía, Nora
Resumen
In environments where the temperature periodically drops lower than zero, some lizards remarkably endure. Behaviorally, lizards can find microsites for overwintering where temperatures do not drop as much as air temperature. Physiologically, they can alter their biochemical balance to tolerate freezing or avoid it by supercooling. We evaluated the cold hardiness of a population of Liolaemus pictus argentinus Duméril and Bibron, 1837 in the mountains of Esquel (Patagonia Argentina) during autumn. Additionally, we assessed the 46 thermal quality (in Degree-days) of potential refuges in a mid-elevation forest (1100 m a.s.l.) and in the high-Andean steppe (1400 m a.s.l.). We analyzed the role of urea, glucose, total proteins and albumin as possible cryoprotectants, comparing a group of lizards gradually exposed to temperatures lower than 0°C with a control group maintained at room temperature. However, we found no evidence supporting the presence of freeze tolerance or supercooling mechanisms in this species related to the analyzed metabolites. Instead, the low frequency of Degree-days below 0°C and temperatures never lower than -3° C in potential refuges suggest that L. pictus argentinus might avoid physiological investments (such as supercooling and freeze tolerance) by behaviorally selecting appropriate refuges to overcome cold environmental temperatures. Dans des milieux où la température tombe périodiquement sous zéro, il est remarquable que certains lézards puissent survivre. D’un point de vue comportemental, les lézards peuvent trouver des microsites pour hiverner où les températures ne baissent pas autant que la température de l’air. D’un point de vue physiologique, ils peuvent modifier leur équilibre biochimique pour pouvoir tolérer le gel ou l’éviter par surfusion. Nous avons évalué la résistance au froid d’une population de lézards Liolaemus pictus argentinus Müller et Hellmich, 1939 dans les montagnes d’Esquel (Patagonie, Argentine) durant l’automne. Nous avons en outre évalué la qualité thermique (en degrés-jours) de refuges potentiels dans une forêt d’élévation intermédiaire (1100 m au-desseus du niveau de la mer (asl)) et dans une steppe des hautes Andes (1400 m asl). Nous avons analysé le rôle de l’urée, du glucose, des protéines totales et de l’albumine comme cryoprotecteurs possibles, en comparant un groupe de lézards exposés progressivement à des températures inférieures à 0 °C à un groupe témoin maintenu à température de laboratoire. Nous n’avons toutefois relevé aucune preuve associée aux métabolites analysés d’une tolérance au gel ou de mécanismes de surfusion chez cette espèce. La faible fréquence de degrés-jours sous 0 °C et des températures qui ne tombent jamais sous −3 °C dans les refuges potentiels donnent plutôt à penser que L. p. argentinus pourrait éviter les investissements physiologiques (comme la surfusion et la tolérance au gel) par la sélection comportementale de refuges lui permettant de survivre à des températures ambiantes froides.