Artículo de revista
Non-intersecting Brownian bridges and the Laguerre Orthogonal Ensemble
Fecha
2017Registro en:
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Probabilités et Statistiques 2017, Vol. 53, No. 4, 2005–2029
02460203
10.1214/16-AIHP781
Autor
Nguyen, Gia Bao
Remenik Zisis, Daniel
Institución
Resumen
We show that the squared maximal height of the top path amongNnon-intersecting Brownian bridges starting andending at the origin is distributed as the top eigenvalue of a random matrix drawn from the Laguerre Orthogonal Ensemble. Thisresult can be thought of as a pre-asymptotic version of K. Johansson’s result (Comm. Math. Phys.242(2003) 277–329) that thesupremum of the Airy2process minus a parabola has the Tracy–Widom GOE distribution, and as such it provides an explanationfor how this distribution arises in models belonging to the KPZ universality class with flat initial data. The result can be recast interms of the probability that the top curve of the stationary Dyson Brownian motion hits an hyperbolic cosine barrier. Our proofisbasedonaformula,derivedin(Ann. Inst. Henri Poincaré B, Calc. Probab. Stat.51(2015) 28–58), for the probability thatDyson Brownian motion stays below a curve on a finite interval, which is given in terms of the Fredholm determinant of a certain“path-integral” kernel. On montre que le carré de la hauteur maximale de la trajectoire supérieure parmiNponts browniens non-intersectants issus et terminés en 0 a la même loi que la plus grande valeur propre d’une matrice aléatoire tirée de l’EnsembleOrthogonal de Laguerre. Ce résultat peut être vu comme une version pré-asymptotique du résultat de K. Johansson (Comm. Math.Phys.242(2003) 277–329) qui établit que le supremum du processus d’Airy2moins une parabole est distribué selon la loi deTracy–Widom GOE, et fournit ainsi une explication sur la façon dont cette distribution apparaît dans des modèles appartenant à laclasse d’universalité de KPZ avec donnée initiale plate. Le résultat peut être reformulé en termes de la probabilité que la plus hautecourbe du mouvement brownien de Dyson stationnaire atteigne une barrière de cosinus hyperbolique. Notre preuve repose sur uneformule, obtenue dans (Ann. Inst. Henri Poincaré B, Calc. Probab. Stat.51(2015) 28–58), pour la probabilité que le mouvementBrownien de Dyson reste sous une courbe dans un intervalle fini, qui est donnée en termes du déterminant de Fredholm d’un certain« noyau d’intégrale de chemins ».