dc.date.accessioned2018-09-10T20:30:53Z
dc.date.accessioned2018-10-31T18:48:54Z
dc.date.available2018-09-10T20:30:53Z
dc.date.available2018-10-31T18:48:54Z
dc.date.created2018-09-10T20:30:53Z
dc.date.issued
dc.identifierhttp://hdl.handle.net/10533/219960
dc.identifier1130449
dc.identifier.urihttp://repositorioslatinoamericanos.uchile.cl/handle/2250/1774170
dc.description.abstractÀ plusieurs reprises les diagnostiques sociologiques, philosophiques et techniques de l’OCDE montrent la valeur de l’espace social au regard du défi de vivre ensemble dans un monde global (Touraine, 1997).1 Cependant, en même temps nous assistons progressivement à une perte graduelle de la valorisation de cet espace, avec la présence d’un processus de privatisation de l’espace social. Selon G. Lipovetsky ce n’est pas seulement l’espace social, mais aussi l’espace existentiel vécu de la vie toute entière des sujets, comme être au monde, qui est réduit par la venue d’un processus complexe, chaque fois plus présent au sein des sociétés modernes : « l’hyperindividualisme» (Lipovetsky, 2009).2 Celui-ci ne correspond pas à une simple notion sociologique dans la mesure où il n’est pas seulement une catégorie d’analyse de faits sociaux. Il est au contraire une interprétation qui permet de mettre en lumière la complexité des phénomènes sociaux. En effet, la sociologie, souvent et malgré la critique historique de Weber, reste encore rattachée aux faits sociologiques comme des critères ultimes d’analyse et non pas aux interprétations de ces faits. Plus radicalement les faits n’existent plus, car nous sommes toujours d’ores et déjà devant un monde des interprétations. D’ailleurs il est vrai que les faits semblent incontournables, avec toute la densité parfois de la haine, ou de l’aveuglement humain. Mais justement comme dans les tragédies de Shakespeare, ce sont les hommes et non plus les dieux qui sont les acteurs de la tragédie humaine. La dimension symbolique des faits est toujours plus « réelle », même si cette * Cette réflexion fait partie du cadre théorique du projet Fondecyt (Fondo Nacional de Desarrollo Científico y Tecnológico, Chili) : Clima escolar y gestión del conocimiento en la educación secundaria. Hacia una política de calidad pedagógica para la institución educativa en Chile. Projet N°1130449 (2013-2015). 1 Touraiane A. Pourrons-nous vivre ensemble ?, Fayard. Paris.1997. Van Paris Qu'est-ce qu'une société juste ? Introduction à la pratique de la philosophie politique, Le Seuil, Paris, 1991.OCDE : L’environnement d’apprentissage et l’organisation de l’enseignement.IN http://www.oecd.org/edu/school/programmeforinternationalstudentassessmentpisa/34473504.pdf 2 Lipovetsky G (2009) Le bonheur paradoxal. Essai sur la société d'hyperconsommation. Folio Essais, Gallimard. 2 dimension n’est plus un a priori ni un factum déjà résolu, ni moins un produit a posteriori enchainé, soit aux choses, soit au monde. Donc c’est dans ce domaine herméneutique que nous allons tenter de montrer en premier lieu le rapport qu’il y a entre l’école comme institution sociale, et la dimension subjective de l’espace social soumis chaque fois de plus à une logique d’appropriation et de privatisation. Deuxièmement, il s’agira d’indiquer les structures de connaissances sous-jacentes qui concernent le système d’accountability pour l’éducation au Chili. Ce système n’est pas du tout neutre au moment de réduire la condition communautaire et le sens de l’école à des simples finalités d’efficacité du marché.
dc.languagefra
dc.relationinfo:eu-repo/grantAgreement//1130449
dc.relationinfo:eu-repo/semantics/dataset/hdl.handle.net/10533/93482
dc.relationinstname: Conicyt
dc.relationreponame: Repositorio Digital RI2.0
dc.rightshttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/cl/
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccess
dc.rightsAttribution-NonCommercial-NoDerivs 3.0 Chile
dc.titleRéflexions phénoménologiques de l’espace subjectif à l’école comme institution sociale. Vers une critique épistémologique du système d’accountability des politiques en éducation au Chili
dc.typeArtículos de revistas


Este ítem pertenece a la siguiente institución