Corpo e genialidade em Schopenhauer

Abstract

Dans la métaphysique du beau, Schopenhauer rend possible un nouveau regard sur la réalité, par le concept de génie. Si dans les deux premiers livres du Monde, nous avons l'exposition sur la Représentation et la Volonté, dans certaines limites de la connaissance humaine, dans le troisième livre de l'œuvre, le monde commence à se défaire à travers de la pure contemplation. Le corps, qui occupait déjà une place centrale dans l’étude par analogie de la chose en soi, la Volonté, jouera également un rôle de premier plan dans les débats sur le génie. Le génie est la capacité de se libérer pendant une courte période des influences du corps (volonté) et de produire une représentation en dehors du principe de raison suffisante. Cependant, ce processus ne peut se produire par une conformation corporelle diferente du génie, il a un intellect spécial, capable de lui permettre ce genre de représentation. En d'autres termes, le même organisme qui doit faire disparaître ses influences doit également fournir les conditions de son propre refus. Or cela nous met face à une contradiction dans la métaphysique du beau: comment le corps peut-il occuper ce double rôle? En fait, nous observons qu’une anomalie crée une exception, ce qui ne nous conduit pas à un état pathologique mais extraordinaire. L'articulation entre le concept d'absurde, l'antinomie de la connaissance et la jouissance de l'œuvre d'art chez l'être humain commun fournit la clé pour lire la contradiction autour des fondements du génie.