Article (Journal/Review)
Transição, consolidação democrática e revolução capitalista
Fecha
2011Registro en:
Dados. Instituto de Estudos Sociais e Políticos (IESP) da Universidade do Estado do Rio de Janeiro (UERJ), v. 54, n. 2, p. 223-258, 2011.
0011-5258
10.1590/S0011-52582011000200001
S0011-52582011000200001.pdf
S0011-52582011000200001
Autor
Bresser-Pereira, Luiz Carlos
Institución
Resumen
Democracy only became the preferred form of government in the 20th century. The new historical fact that led to the change in preference was the capitalist revolution, which changed the mode of appropriation of the surplus, from violence to themarket. Disappearance of fear of expropriation, the emergence of the middle classes, and pressure from the poor were the second, third, and fourth new historical facts that opened the way for the democratic transition. After these four conditions had been met, universal suffrage was guaranteed. The theory presented here does not predict transitions, since countries rarely become democratic without completely meeting historical conditions, but it does predict democratic consolidation, since no country that has completed its democratic revolution slips back into authoritarianism. Ce n'est qu'au XXème siècle que la démocratie est devenue le type de gouvernement préféré. Le fait historique nouveau menant à ce changement a été la révolution capitaliste qui a transformé le mode d'appropriation des excédents par la violence déplacée au marché. La disparition de la peur de l'expropriation, l'avènement des classes moyennes et la pression des pauvres sont les deuxième, troisième et quatrième faits historiques nouveaux ouvrant le chemin à la transition vers la démocratie. Après que ces quatre conditions ont été remplies, le suffrage universel a été assuré. La théorie proposée ici ne prévoit pas de transitions, puisque les pays deviennent rarement démocratiques sans un aboutissement des conditions historiques, mais elle prévoit la consolidationdémocratique, car nul pays ayant achevé sa révolution démocratique ne revient à l'autoritarisme.