Este trabajo parte del interés de revisar una de las literaturas migrantes más significativas en el ámbito hispanocanadiense, la del exilio. Para ello se exploran dos tópicos asociados a la memoria: el estudio autobiográfico y la inserción de los espacios nacionales en los que se mueve la voz enunciadora. La geografía de origen y la de residencia en conjunto con la revisión de las experiencias vitales, configuran la textualización del universo del exilio en esta poética.201-217lmoli081@uottawa.caanualThis article examines one of the most significant types of migrant literature in Hispanic-Canadian letters: that of exile. Accordingly, two topics associated with memory are explored: autobiography and the way national space is discussed through the voice of the poem. The geographies of the speaker’s countries of origin and residence, in conjunction with the account of his or her key life experiences, drive the writing about exile in these poems.Le présent article traite de l’un des types de littérature migrante les plus importants dans les lettres hispanocanadiennes : celui de l’exil. Ainsi, l’exploration est axée sur deux thèmes liés au souvenir: l’autobiographie et la façon dont l’espace national est abordé à travers la voix énonciatrice du poème. Les géographies des pays d’origine et de résidence, conjointement avec les expériences vitales de l’énonciateur ou l’énonciatrice, engendrent la textualization de l’univers de l’exil dans cette poétique.