Artículos de revistas
Police, tango et argot: culture policière et culture populaire à Buenos Aires au XXe siècle
Fecha
2013-12Registro en:
Caimari, Lila Maria; Police, tango et argot: culture policière et culture populaire à Buenos Aires au XXe siècle; Armand Colin; Histoire, économie et société; 4; 12-2013; 41-48
0752-5702
Autor
Caimari, Lila Maria
Resumen
A partir de un vasto corpus de textos producidos por la Policía de la Capital y la Policía Federal Argentina a lo largo del siglo XX, este artículo analiza la paradójica celebración de elementos provenientes de la misma cultura popular que la policía está encargada de controlar. La glorificación de la experiencia de la calle como criterio de distinción explica, en parte, el prestigio del saber del mundo "real". La observación de los usos del tango y el lunfardo en la escritura policial sugiere que, para ser persuasivos, los lenguajes policiales deben establecer una conexión explícita con repertorios culturales considerados populares. Esto se realiza mediante la selección cuidadosa de elementos compatibles con el universo simbólico de la policía. À partir de l’analyse d’un corpus d’écrits informels produit par la police de Buenos Aires tout au long du XXe siècle, ce travail analyse la célébration paradoxale d’éléments de la culture populaire, qui constituent, en même temps, un objet de surveillance. La glorification de l’expérience de la rue comme critère de distinction explique, dans un premier temps, le prestige acquis par les savoirs sur le monde « réel ». Ensuite, en prenant l’exemple du tango et du lunfardo, cette étude montre que, pour être efficaces, les langages de la police ont besoin d’établir un lien explicite avec les répertoires associés au monde populaire. Ce lien est obtenu grâce à l’appropriation d’une sélection d’éléments culturels compatibles avec l’univers symbolique policier. Based on a large body of informal writing produced by the Buenos Aires Police over the course of the XXth century, this article analyzes the paradoxical celebration of elements from the same popular culture the police is supposed to control. The glorification of street experience as a chief criterion of distinction seems to explain, on the one hand, the prestige of police knowledge about the “real” world. The observation of the uses of tango and lunfardo in police writing suggests that, in order to be persuasive, police languages need to establish an explicit connection with cultural repertoires considered “popular”. This is achieved through the careful selection of elements that are compatible with the police symbolic world.