Chémosensibilité à l'anhydride carbonique chez l'homme en hypoxie aiguë et chronique

Abstract

L’anhydride carbonique contrôle la ventilation pulmonaire par un double mécanisme : de’une part, central, et, d’autre part, réflexe, par action sur les chémorécepteurs artériels. Cette chémosensibilité peut être étudiée par la méthode du test CO₂ dérivée du test O₂ (Dejours, 1958). Il a été établi chez l’animal éveillé que les chémorécepterus artériels sont à l’origine des effets ventilatoires précoces de ce test (Bouverot, 1965). Il faut cepedant noter que l’inhalation de CO₂ outre une hypercapnie, provoque une acidose et, de ce fait, cette méthode explore globalement les stimulus CO₂ et H+.