| dc.description.abstract | S'il est communément admis que le rendement de l'exercice n'est pas modifié par
I'altitude, plusieurs auteurs ont cependant noté que pour des exercices de puissance (Ẇ)
égale et voisine de Ẇ maximale, la consommation d'oxygène (Vo₂) pouvait être plus
basse en altitude qu'au niveau de la mer (Hurtado, 1964 ; Grover, 1967).
Pour préciser ce fait, chez 5 sujets nés et résidant à l'altitude (3.750 m), Vo₂ a été me
suré au repos et à l'état stationnaire d'un exercice modéré (pour diminuer autant que
possible l'intervention de processus anaérobies), et ce pour deux valeurs de FIo₂, : air
ambiant (PIo₂, : 9I mmHg) et o,273 (PIo₂, : 119 mmHg). L'exercice a consisté à soulever
un poids de 4, 6, 8 ou Io kg suivant les expériences, à une hauteur de 50 cm, 15 fois
par minute et pendant 6 minutes. | |
