Sobre a (re)produção de conhecimento: reflexões a partir do (dis)curso de Michel Pêcheux

Abstract

Pour ce travail, nous avons le but d’aborder les différents moments de la formation du concept «des connaissances » chez Michel Pêcheux, à partir de ses publications puisque nous comprenons la production des connaissances et le discours à ce sujet, pas comme des concepts finis, avec des fonctions uniques et spécifiques, mais comme un processus mené par le sujet et constitué par la mémoire, à partir de l’inconscient, interpellé par les Formations idéologiques et inscrit dans certaines Formations discursives. À partir du rapport que j’ai établi avec les questions de la langue, de l'histoire et de la production des connaissances, je suis arrivée à la formulation de ma question de recherche : comment s’établit le processus de production des connaissances sur la Science (en) linguistique dans les écrits de Michel Pêcheux ? Par rapport à ce questionnement initial, j’ajouterai encore d'autres questions : comment le sujet parle et est parlé quand il traite la production des connaissances ? Quels sont les possibles rapports de sens établis entre les textes de Pêcheux produits au milieu des années 1960 et ses travaux postérieurs ? L'Analyse du discours a été, dans cette perspective, la base théorique et méthodologique qui a contribué aux réflexions dont mes questions initiales ponctuaient. Et le discours de Michel Pêcheux sur la science est devenu aussi mon objet d'analyse tel que j’ai construit dans ce travail, un discours sur le discours - à partir d'un discours spécifique. Je suis dans un processus de recherche d'une certaine historicité mené par la production des connaissances, et ce processus se constitue et me constitue comme sujet de/en Sciences (en) linguistique. Par ce biais, je ne pourrais échapper ni aux traversées politiques, sociaux et historiques auxquels je me soumets comme un sujet qui se soucie des questions du langage, ni à des préoccupations qui m’interpellent théorique et idéologiquement et mon écriture de la première personne renforce également les idées théoriques ici mobilisées. Le discours représente toujours une prise de position du sujet en face de la langue, de l'histoire, de la mémoire et de l'idéologie ; autrement dit, en tant que chercheur, mes mots ne représentent que la façon comme je signifie avec le discours, mais aussi la façon dont mon discours me signifie. Dans ce mémoire de master, je cherche à établir des rapports entre ce qui est produit par Michel Pêcheux dans les années 1960 et ce qui est postérieures, mais cela ne signifie pas que je j’ai pris toutes les publications, mais que j’accès partiellement certains textes de cette période avec une proposition particulière de lecture. À la fin de cette étude, je conclut que la production des connaissances dépend de la reproduction des pratiques, pour constituer le discours(s) et le sens toujours en mouvement, traversés par le déjà-dit qui imprègne l’interdiscours. Et, ainsi, le cadre discursif permet l’approche de la production des connaissances, comme dans les études de Michel Pêcheux, du mouvement de «rumination» proposé par Fenoglio (2013), parce que je comprends l'instance d'un processus de développement de la connaissance stabilisée à partir d'un aller et venir de la théorie ; le discours émouvant permet de mettre à niveau de dire, mais ne commence pas de la simple répétition, puisque ces étapes sont nécessaires à la production des connaissances