Débit sanguin cutané au cours de l'exercice mulculaire à l'altitude chez des sujets résidents et transplantés

Abstract

On sait que l'hypoxie d'altitude induit une baisse des débits sanguins cutanés (Martineaud et coll., 1969). Par ailleurs, l'exercice musculaire entraîne une modification de la répartition des débits locaux : la circulation cutanée, en particulier, se comporte comme une réserve de débit (Serrousi et coll., 1969). Pour apprécier l'action combinée des deux stimuli, on a étudié le débit de la main (Qm) à haute altitude (3750 m), au cours et au décours d'un exercice des membres inférieurs de brève durée (8 mn) et de puissance modérée (5o W). Deux groupes de sujets ont été comparés, 6 transplantés du niveau de la mer (depuis quinze jours au moins, un an au plus) et 4 sujets nés et vivant en altitude. Les débits ont été mesurés en position assise, par pléthysmographie à eau, à trois températures du bain (33, 37 et 41º C) et à température ambiante confortable constante (2o + - 1o C).